Notre Bibliothèque de blog

Annonce de Trump sur l’immigration

Donald Trump annonce durcir sa politique anti-immigration après l’attaque de deux membres de la garde nationale par un suspect afghan à Washington. Certains ressortissants étrangers ne pourront plus entrer aux Etats-Unis.

Après l’attaque de deux membres de la garde nationale par un suspect afghan à Washington, mercredi, puis l’annonce de la mort de la soldate touchée, Donald Trump hausse le ton. Le président des Etats-Unis a annoncé dès jeudi son intention de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ». En revanche, il n’a pas cité de pays en particulier ni expliqué ce qu’il entendait par « pays du tiers-monde ».

Selon lui, la population étrangère des Etats-Unis s’élève à 53 millions de personnes, « dont la plupart sont sous aide sociale, proviennent de nations en faillite, de prisons, d’institutions psychiatriques, de gangs ou de cartels de la drogue ». Une situation qui « ronge » les « patriotes » américains. Donald Trump a également épinglé le bilan de son prédécesseur à la Maison-Blanche en matière d’immigration. Voilà pourquoi, il entend « mettre fin à tous les millions d’admissions illégales de Biden », comme indiqué sur Truth Social.

 

 

19 pays menacés par une suppression de la carte verte

Dès mercredi soir, Donald Trump avait réagi en annonçant un durcissement de sa politique anti-immigration. Le directeur des services d’immigration, Joseph Edlow, a annoncé jeudi avoir « ordonné un réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte délivrée à tout ressortissant étranger provenant de pays jugés préoccupants ». Ils seraient 19.

Et d’après les informations de l’agence de presse britannique Reuters, le président des Etats-Unis aurait formulé cette demande dès la veille, y compris sur les demandes d’asiles approuvées sous l’administration Biden. Ce permis – la carte verte – accordant le titre de résident permanent aux Etats-Unis sera justement réexaminé pour les immigrés originaires d’Afghanistan, mais aussi de 18 autres pays.

Le site 24Heures dresse la liste complète des pays concernés. Il s’agit de l’Afghanistan, de la Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, du Yémen, du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.

Le républicain a également assuré que son gouvernement allait « chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les Etats-Unis ou qui est incapable d’aimer notre pays, mettre fin aux bénéfices et subventions fédéraux pour les non-citoyens de notre pays, dénaturaliser les migrants qui nuisent à la tranquillité nationale, et expulser tout ressortissant étranger qui constitue un fardeau public, un risque pour la sécurité ou qui n’est pas compatible avec la civilisation occidentale », explique-t-il.

Enfin, d’après un dossier du gouvernement américain consulté par Reuters, le tireur présumé, Rahmanullah Lakanwal, avait obtenu l’asile cette année sous la présidence de Donald Trump. De plus, certains responsables du FBI, de la CIA et du département de la Sécurité intérieure ont affirmé qu’il n’avait pas fait l’objet d’un « examen minutieux à son arrivée », abonde l’AFP. Une information qui a peut-être motivé encore davantage Donald Trump à durcir sa politique anti-immigration.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous serez peut-être intéressé par les articles suivants

Aucun résultat

La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.

Traduction »